Atteint d'un cancer depuis plusieurs mois, le chanteur est décédé samedi après-midi à l'hôpital Saint-Joseph à Paris. Il avait triomphé il y a quelques jours aux Victoires de la musique.
Ses fans le redoutaient depuis longtemps. A 61 ans, Alain Bashung est décédé samedi après-midi «entouré des siens» à l'hôpital Saint-Joseph à Paris des suites de sa maladie. L'interprète de «Gaby», «Vertiges de l'amour», «Ma petite entreprise», «La nuit je mens» ou plus récemment «Résidents de la république», avait récemment dû annuler des concerts en raison de son état de santé.
Bashung est mort debout. Jusqu'au bout, il est resté près de son public, notamment à travers son émouvante tournée «Bleu pétrole». Figure incontournable de la scène hexagonale, il laisse derrière lui une oeuvre considérable, unanimement encensée par la critique et appréciée par le public français.
Auteur, compositeur, interprète mais également comédien, Bashung a joué dans une quinzaine de longs métrages comme «Je veux tout» (1999) de Patrick Braoudé, «Félix et Lola» (2000) de Patrice Leconte et «J'ai toujours rêvé d'être un gangster» (2007) de Samuel Benchetrit. Il a aussi prêté sa voix en 2006 au film Arthur et les Minimoys de Luc Besson.